Bettrechies,paradis vert

BIENVENUS A TOUS SUR MON BLOG.

voici de magnifique photos pour un magnifique petit village rurale trés dénivelé du bavaisis.
entouré de verdure,de bois,de champs et de riviéres.
un petit paradis a 25km de Valenciennes,Mons et Maubeuge


photos de bettrechies

lundi 30 septembre 2013

LE BRAME DU CERF EN FORÊT DE MORMAL

La forêt de mormal a 8km de Bettrechies.


Ce samedi 28 septembre 2013 nous avons rendez-vous a Loquignol petit village au coeur de cette magnifique forêt de mormal,le denier grand espace naturel du département.le guide nous donne toutes les explications sur le cerf .

lien sur la forêt; http://www.locquignol.fr/foret.htm


 sa présence  dans le département du nord  est unique car l 'animal a besoin de beaucoup d 'espace et de discrétion. par la suite nous entrons dans la forêt , il est 20h ,la température est de 17° , le vent est assez fort le bruit des feuilles va peut-être perturber notre écoute, aprés une cententaine de métres le guide nous arrête ,pas question d ' aller plus loin car le prince des forêts a besoin de quiétude,il nous est demandé de ne faire aucun bruits , ni d 'éclairé la forêt car tout perturbe ce prince , finalement le brame se fait attendre , le garde donne encore quelques explications a voix basse ,il ne terminera pas sa phrase ,le concert naturel commence quel joie de l 'entendre , les bruit sont d 'abord éloigné puis de plus en plus proche, c'est magnifique! le garde par précaution et pour ne pas déranger les princes de la forêt nous demande de s'écarter un peu , le groupe ne fait aucun bruit et s 'écarte ,tout le monde se retire et dans un coin nous écoutons le concerto de Mormal.aprés une heure il est temps de partir .Pour qu'ils puissent rester dans la forêt les cerfs on besoin de quiétude et nous les quittons avec joie . ce fut un vrai plaisir d' entendre ce grand cervidé dans notre région.




 Un collectif de défense de la faune sauvage du massif de Mormal interpelle les élus sur le devenir des cervidés qui l’occupent. Jean-François Hogne, porte parole du groupe, fait part de ses craintes à l’égard de la population des cervidés. Il écrit une lettre ouverte à destination des élus et des administrations publiques. Le massif de mormal est un patrimoine régional unique. - A + Il y précise que le plan de tir de 100 animaux, dont 30 cerfs mâles en forêt de Mormal, est plus qu’inquiétant. Après déjà deux années de hausse du quota, la pression est augmentée. Déjà en densité réduite, la population des cerfs régresserait encore et le pire est à craindre pour celle des grands cerfs mâles adultes, qui compte à peine une vingtaine d’individus. « C’est aussi et surtout courir le risque de préjudice pour un patrimoine régional ! » déclare-t-il. « Nous sommes un groupe de dix personnes, randonneurs observateurs en forêt de Mormal, ayant effectué 200 sorties individuelles cette année et nos observations sont alarmistes par rapport aux autres années de 2007 à 2011. » Pour eux, la Direction départementale des territoires et de la mer, l’Office nationale des forêts et la commission Commision départementale de la chasse et de la faune sauvage semblent mettre en péril l’équilibre des populations d’ongulés et en particulier celle des cerfs dans le massif forestier. Pendant que l’agrainage crée une surpopulation de sangliers, les cerfs sont en sous-population. « Nous sommes inquiets qu’à ce rythme-là, en indicateur, le brame aura à nouveau quasiment disparu en 2015 au plus tard comme pendant 15 ans avant 2007 ! » rajoute-t-il. Le groupe ainsi constitué en appelle aux responsables régionaux pour gérer autrement les espèces gibiers, et en particulier la population de cerfs. Depuis 2010, le nombre de cerfs mâles adultes aurait été réduit de 50 %. Le problème concerne aussi les chasseurs qui seraient les premiers lésés par une gestion imprudente. Il pourrait bientôt n’y avoir plus qu’une poignée de cerfs mâles adultes à Mormal sur 9 000 ha. Aucune chance de voir se développer un brame actif et une reproduction saine dans ces conditions. Les promeneurs, les naturalistes et autres usagers de la forêt regrettent cette diminution. Le collectif veut donc lancer un nouveau cri d’alarme sur cette situation. Il réclame que la population de cerfs, et plus encore le groupe des cerfs adultes, fasse l’objet d’une gestion attentive afin de ne pas rendre plus critique encore la situation après la saison de chasse. Le plan de chasse doit se concentrer sur les individus jeunes et adolescents et préserver les adultes vigoureux, comme le font les prédateurs naturels. D’autre part, le groupe se déclare prêt à participer dans un esprit positif à une concertation sur ce sujet qui leur permettrait d’échanger sur leurs arguments et observations. Jean-François Hogne explique : « Nous souhaitons travailler de concert avec l’ONF, l’ONC et les chasseurs pour établir une évaluation de la situation et que différentes données soient utilisées, même si elles ne sont pas toujours facilement accessibles : Les bilans photos sous la forme d’un catalogue, les bilans des observations non photographiées (cartographiées ou grossièrement dessinées), les ouvriers forestiers, les données des battues : observations et tirs… Au niveau des techniques de recensement nous avons rassemblé des données récentes de sources fiables et si ces informations sont discutées pendant la saison hivernale on pourrait les mettre en place dès la fin de l’hiver et améliorer la fiabilité du recensement 2014. » R. H. (CLP)